3 Philophiles sur l'impact durable de Céline de Phoebe Philo

C'était mieux pour moi de travailler sur une idée de garde-robe que quelque chose de tendance", a déclaré Phoebe Philo lors de la Fashion Week de Paris en 2009 lors du lancement de sa première collection Céline, une gamme discrètement chic de silhouettes nettes et simples et de semelles compensées en bois. "J'ai travaillé dur pour créer des choses qui résistent à l'épreuve du temps.

Mission accomplie. Comme Alex Eagle, la directrice artistique de The Store basé à Londres, l'affirme: "Je me souviens avoir pensé, cela a tout changé! Nous ne nous habillerons plus de la même façon. Aujourd'hui, près de quatre ans après le départ (très regretté) de Phoebe Philo de la maison française, les femmes du monde entier continuent de rechercher et de traquer les créations sensuelles et épurées (parfois même surréalistes!) qu'elle a conçues pendant ses 10 ans de mandat: des boucles d'oreilles en perles baroques et des chaussures étranges et sexy à une cape en lin à rayures de la croisière 2011 qui figure en tête de la liste de souhaits de la styliste russe Natasha Goldenberg. Ici, Alex Eagle, Natasha Goldenberg et Gaia Repossi réfléchissent à l'impact durable de ce qu’on appelle le  "Old Céline" et aux pièces qui ont fait battre leur cœur.

Natasha Goldenberg, styliste

J'adore le Céline (et Chloé) de Phoebe Philo parce que c'est ultra moderne, même 10 ans après. Je suis contente d'avoir encore ses pièces et de ne jamais avoir voulu m'en débarrasser, comme un manteau Macintosh de l'automne 2016, que je porte beaucoup. Quand il fait trop froid, je mets une doudoune en dessous. Je suis toujours à la recherche du poncho doublé à rayures de la collection Resort 2011, et de tous les grands pantalons du printemps 2010. J'ai manqué deux fois la blouse imprimée et le pantalon zippé du printemps 2011, d'abord lorsqu'il était en magasin, puis à nouveau lorsqu'il Re-SEE l'avait!